Logistique et Livraison. Comment respecter le zéro déchet?

Le moment est arrivé où je dois préparer mes savons pour les donner à mes premiers testeurs hors de mon cercle familial proche. Dans cet article, je vous partage mes recherches sur l’emballage et sur la livraison dans le cadre de ma démarche zéro déchet et empreinte minimale sur la planète.

L’emballage

Les plus fervents défenseurs du zéro déchets me diraient que c’est contradictoire de parler d’emballage et en même temps de zéro déchets. Je leur donne bien raison mais….

D’après la loi sur les cosmétiques, RÈGLEMENT (CE) No 1223/2009 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL,  (https://eur-lex.europa.eu/legal-content/fr/ALL/?uri=CELEX%3A32009R1223) , tous les produits cosmétiques doivent :

• Être identifiable facilement, son numéro de lot, avec le nom/raison sociale et adresse du savonnier.
• Avoir la liste complète des ingrédients en INCI, nomenclature internationale des ingrédients de produits cosmétiques
• Précaution d’emploi : Genre ne pas se mettre le savon dans les yeux, narines, ne pas avaler, ne pas donner s’en servir comme projectile….
• Date de durabilité minimale : Le fameux à « utiliser de préférence avant le ». D’ailleurs , ce point m’embête dans la démarche zéro déchet, si je crée mon entreprise et qu’il me reste des savons, ai-je le droit de vendre un savon « périmé » ?

Vous en conviendrez si on veut respecter la loi, il est difficile de ne pas mettre une étiquette sur son savon….du coup la loi et le zéro déchet ça fait deux.

Mon âme de geek se demande s’il serait possible de tout digitaliser, mettre un QR code sur le savon et de rendre l’étiquette visible sur le web. Je me renseignerai à l’occasion auprès d’un juriste.

Du coup, je vais me limiter à suivre ces indications pour me préparer à mon futur artisanat (je précise que pour le moment, tout est du fait maison et je ne fais aucunement du commerce avec mes savons) .

Je fais le choix de limiter l’étiquette à un bout de papier qui sera relié à un fil de chanvre ou de jute issue de l’agriculture bio. L’étiquette sera imprimée sur du papier A4 recyclé.

Je verrai plus tard pour une impression plus responsable car là j’utilise mon imprimante personnelle de marque HP. D’ailleurs depuis des années, je commande des enveloppes de retours à HP pour leur retourner mes cartouches vides (cf. lien).

L’expédition

La société d’expédition, la plus verte possible

Je pense que la livraison va être un centre de coût important, bien devant la matière première.

En regardant les offres pour les entreprises, j’aime bien celle de La Poste (Colissimo) car ils garantissent que les émissions de CO2 émises lors des livraisons seront compensées. (cf. https://www.youtube.com/watch?v=RgxUGC-3tFE)

Il y a aussi Chronopost qui a la même démarche que La Poste, c’est le même groupe désormais rien d’étonnant (cf lien https://www.chronopost.fr/fr/notre-engagement-responsable)

Par contre en terme de coût ces deux acteurs me semblent les plus chers pour un envoi, minimum 5€ de frais de ports (sûrement à cause des assurances).

Je me pencherai plus dans le détails sur les services de livraison pour mes premiers envois vers mes premiers clients , en attendant je me tourne vers la lettre verte (les lettres ne seront pas expédiées par avion sauf pour les DOM-TOM, logique non ?) et une étiquette de suivi.

L’enveloppe ou le carton

A terme, je partirai sur du carton recyclé et avec du calage en carton recyclé mais jamais de bulles plastiques….

D’ailleurs, si jamais vous cherchez des enveloppes en carton kraft rembourrée au carton, j’ai trouvé cette référence (voir photo plus bas) sur le site https://www.toutallantvert.com/  mais depuis ma commande, il ne la référence plus (Rupture de stock ?) . J’ai même vérifié que le rembourrage était bien du carton et c’est bien le cas (cf photo).

Merci de m’avoir lu, et n’hésitez pas à commenter et à partager autour de vous ces articles.